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Port du masque, fin de l'obligation .... ce qui change !

par webmaster le 16-05-2022

Port du masque, fin de l’obligation... ce qui change !

Ce lundi 16 mai signe la fin du port du masque obligatoire dans les transports, comme l'a annoncé le ministre de la Santé. Un nouvel assouplissement, qui s'accompagne néanmoins de certaines recommandations. On fait le point.   Désormais, le port du masque n'est plus obligatoire dans la plupart des lieux accueillant du public. Les transports faisaient partie des derniers endroits où le masque restait obligatoire. À compter de ce lundi 16 mai, ce n'est plus le cas. 

Où reste-t-il obligatoire ? En revanche, le site du gouvernement précis que dans certains cas, l'obligation reste en vigueur. C'est le cas 'pour les soignants, les patients et les visiteurs des lieux de santé et de soins (notamment les hôpitaux, les pharmacies, ou encore les laboratoires de biologie médicale)'.

Où est-il recommandé ? Qu'il s'agisse des transports, des centres commerciaux, le port du masque reste en revanche recommandé 'dans les lieux clos et les grands rassemblements pour les personnes fragiles, du fait de leur âge ou de leurs pathologies'. 

Pour les avions, le ministre délégué aux Transports assure avoir travaillé 'depuis plusieurs semaines avec l'autorité de l'aviation européenne et à compter de lundi prochain les Etats vont inscrire dans leur droit que le masque devient également recommandé pour les avions. L'idée c'est qu'au niveau européen, dans les jours qui viennent, on puisse avoir un masque recommandé mais plus obligatoire.'

Les scientifiques appellent à la prudence Si le masque n'est plus obligatoire, le virus lui, reste bien présent et continue de circuler sur le territoire. Certains médecins et épidémiologistes appellent à la prudence et à ne pas banaliser une épidémie qui pourrait repartir, notamment à cause des derniers variants repérés en Afrique du Sud. Si certains scientifiques estiment que la levée de l'obligation est un bon signal, l'appel à la prudence semble être unanime. Antoine Flahault par exemple, estime que  la levée des mesures par le gouvernement ne devrait 'pas faire bouger la courbe épidémique', indique Cnews, mais pense néanmoins que celle-ci est bien amenée à remonter, en raison de l'arrivée de nouveaux sous-variant. 

Cf. Midi Libre – 16 mai 2022