Tabac, mutuelles, électricité Tout ce qui augmentera en 2024

Tabac, mutuelles, électricité... Tout ce qui augmente en 2024

L’année 2024 arrive à grands pas et, avec elle, de nombreuses augmentations. Si le paquet de cigarettes va franchir la barre des 12 euros, il faudra ajouter une hausse de 10 % à sa facture d’électricité.

Voilà deux ans que la France traverse une forte période d’inflation, qui ne risque pas de prendre fin en 2024. En plus de l’augmentation des tarifs des mutuelles, avec une hausse moyenne estimée à 8,1 %, et de la taxe foncière, avec une hausse estimée à 3,9 % minimum, les tarifs de l’électricité vont également exploser. À compter du 1er février 2024, une hausse de 10 % fera gonfler les factures d’électricité, rappelle Le Parisien. Cela représente un surplus annuel moyen de 130 euros. Autre augmentation dans le cadre du plan antitabac du gouvernement : la plupart des paquets de 20 cigarettes vont augmenter de 40 à 50 centimes au 1?? janvier 2024. Le timbre vert va également prendre de la valeur, passant de 1,16 à 1,29 euro.

Bonne nouvelle dans les supermarchés Pour les automobilistes, l’année risque encore d’être difficile. Une importante hausse des péages est attendue, entre 2,71 % (Cofiroute, ASF et Escota) et 3,87 % (tunnel du Fréjus). Sur le réseau Sanef, la hausse attendue est de 2,79 %, 3,02 % sur le réseau APRR, 3,04 % sur AREA, 3,08 % sur SAPN et 3,23 % pour le tunnel du Mont-Blanc. Côté carburant, bien que les prix soient plutôt raisonnables en cette fin d’année, avec le litre de gazole, par exemple, à 1,74 euro, l’équilibre reste fragile. Le gouvernement prévoit d’ores et déjà de mettre en place l’« indemnité carburant travailleurs » de 100 euros si le « seuil d’alerte » venait à être dépassé. Cette aide concernerait 60 % des travailleurs. Aussi, le groupe Total Énergies a annoncé un prolongement du plafonnement à 1,99 euro le litre jusqu’à fin 2024. Bonne nouvelle également dans les supermarchés, où les prix devraient s’assagir. « On va casser le rythme de l’inflation, on va le ramener pour 2024 à un petit 2 % », affirmait ainsi Michel-Édouard Leclerc, vendredi 22 décembre sur BFMTV. Des baisses qui devraient être constatées « dès février-mars ».

Cf. JDD. Laurinda Brunet – 28 décembre2023